EXPOSITION EN COURS

"De toutes pièces" Isabelle Simonou-Viallat

du
30
Nov
2024
au
22
Feb
2025
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Du 30 novembre 2024 au 22 février 2025 seront présentés un corpus d'oeuvres récentes (2023-2024)de l'artiste Isabelle Simonou-Viallat au sein de notre espace.

Les questions de la couleur et de l’occupation de l’espace blanc sont au centre de mon travail.
Je peins ce qui me semble indispensable - couleur, mouvement, poids, pesanteur, fluidité, masse - par la forme qui se crée et que j’accueille. 

Cette forme est issue des images et perceptions qui me nourrissent et émergent là de façon non préméditée. Elle se situe à mi-chemin entre formes qui suggèrent renvoyant à une potentielle réalité et formes abstraites, tout aussi déterminées mais sans référent figuré.

Les formes en émergeant définissent leur fond qui n’est ni l’espace concret du tableau puisqu’il est peint, ni un espace illusionniste. Le fond, dans le même temps, précise la matérialité du contour des formes et leur permet de tenir dans un espace donné. La relation est d’intense proximité et d’interdépendance.

Les couleurs sont là, dans un jeu parfois contradictoire, jouant de leur picturalité, se mélangeant, inscrivant leurs différentes composantes ainsi que le geste qui les constitue, apparaissant par transparence ou en aplat.

La toile est tendue, lissée pour obtenir une surface parfaitement plane. Ainsi, l’impression de suspension, de flottement, ne peut être le fait du support, elle nait du rapport particulier que noue la forme au blanc qui l’entoure, qui la porte et qu’elle matérialise.

La zone de contact - où la forme s’achève et de ses bords touche le blanc – est sensible. C’est là peut-être que se place la tension qui fait exister conjointement et sans rapport de subordination la forme et l’espace blanc.

Isabelle Simonou-Viallat.

Antoine De MARGERIE peintures

du
21
Mar
2020
au
29
May
2020
Voici sans doute un des peintres les plus discrets de sa génération ! Antoine de Margerie (1941-2005) Une découverte ou des retrouvailles avec des œuvres aussi fortement imprégnées de sensibilité est rare aujourd’hui.

L’auteur de ce grand œuvre peint et gravé était aussi un homme cultivé et parfaitement exquis. Antoine de Margerie devient très tôt peintre. Il aime à créer de nouvelles formes, en à plats, à partir du récit figuratif qu’il a tenu. Tout au long de son œuvre, plans, masses, rythmes et couleurs s’ordonnent avec une rigueur lumineuse, inondée de soleil. Puis, plus tard, il radicalise, poussé par la nécessité profonde d’autres recherches. Il prend alors la décision de se tourner vers un style plus formel, plus synthétique. Ainsi naissent des toiles structurées, géométrisées, sensibles à l’extrême. Les tons se resserrent, deviennent plus délicats encore. La construction stricte, l’ossature du tableau crée des espaces géométriques. La poésie totale de cette peinture, ses assonances feutrées contraste avec la rigueur d’une volonté parfaite. Les rythmes et les vibrations troublent le spectateur toujours sous le charme. Cet abstraction repose sur de prenantes études aux allures dont les nuances sont longuement réfléchies. la courbe, la verticalité, tour à tour s’y affrontent. Margerie entend ainsi « remarier rigueur et sensibilité ». Ces œuvre ont une grande importance.Patrick-Gilles Persin Univers des Arts n° 157 décembre 2010

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