EXPOSITION EN COURS

"De toutes pièces" Isabelle Simonou-Viallat

du
30
Nov
2024
au
22
Feb
2025
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Du 30 novembre 2024 au 22 février 2025 seront présentés un corpus d'oeuvres récentes (2023-2024)de l'artiste Isabelle Simonou-Viallat au sein de notre espace.

Les questions de la couleur et de l’occupation de l’espace blanc sont au centre de mon travail.
Je peins ce qui me semble indispensable - couleur, mouvement, poids, pesanteur, fluidité, masse - par la forme qui se crée et que j’accueille. 

Cette forme est issue des images et perceptions qui me nourrissent et émergent là de façon non préméditée. Elle se situe à mi-chemin entre formes qui suggèrent renvoyant à une potentielle réalité et formes abstraites, tout aussi déterminées mais sans référent figuré.

Les formes en émergeant définissent leur fond qui n’est ni l’espace concret du tableau puisqu’il est peint, ni un espace illusionniste. Le fond, dans le même temps, précise la matérialité du contour des formes et leur permet de tenir dans un espace donné. La relation est d’intense proximité et d’interdépendance.

Les couleurs sont là, dans un jeu parfois contradictoire, jouant de leur picturalité, se mélangeant, inscrivant leurs différentes composantes ainsi que le geste qui les constitue, apparaissant par transparence ou en aplat.

La toile est tendue, lissée pour obtenir une surface parfaitement plane. Ainsi, l’impression de suspension, de flottement, ne peut être le fait du support, elle nait du rapport particulier que noue la forme au blanc qui l’entoure, qui la porte et qu’elle matérialise.

La zone de contact - où la forme s’achève et de ses bords touche le blanc – est sensible. C’est là peut-être que se place la tension qui fait exister conjointement et sans rapport de subordination la forme et l’espace blanc.

Isabelle Simonou-Viallat.

« Silence » Sylvain MADELON

du
26
Mar
2022
au
25
Jun
2022
Parfois les images n’appartiennent pas au monde actuel. Figées par choix et par opposition à la vitesse, elles reflètent un instant non maîtrisé tout le temps contemplatif.

Celui d’un regard, de l’humeur du moment, souvent empreinte de mélancolie, nourrie par l’enfance, la culture classique et un petit goût de nature. Alors l’objet se laisse regarder, quel que soit son histoire. L’image se construit en cherchant l’esthétique au milieu du chaos. Évidemment intemporelle, de loin, c’est une peinture classique mais au plus près, on revient sans cesse pour retrouver l’émotion des détails dissimulés comme pour briser le silence. Un personnage historique pourrait traverser la scène ou un drone futuriste, cela ne changerait rien. Rien au moment, rien à l’intention, rien à l’image qui par nature est nature. C’est bien là le plus important pour l’avenir…

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