Fait de constructions et de dé-constructions, de découpes, de pliages, de superpositions, d'assemblages, de collages, l'ensemble des recherches questionne le motif en tant que sujet de peinture tout autant que peinture lui-même. Au travers des dessins, des peinture ou des céramiques, le motif est contraint par le support qui l'accueille. La couleur, les couleurs devrais-je dire, opèrent des déclinaisons, des variations sensibles de teintes, … chacune de ces déclinaisons offrant de nouvelles possibilités et chacune étant une nouvelle contrainte à la fois. Colorées, fraîches, vives, mes œuvres restent graphiques. Elles ont parfois quelque chose d'ornemental. Essentielles, sensibles, élégantes, toujours les œuvres montrent d'une grande cohérence, d'une diversité mesurée, résultats de variations ténues mais efficientes. Répétition et changement sont au centre de mon œuvre qui, rappelant la fragilité de l'existence, entrent en résonance avec la philosophie bouddhiste, avec l'idée d'un émerveillement constamment renouvelé.
EXPOSITION EN COURS
Komorebi,
Ce mot désigne en japonais, le chatoiement de l'ombre et de la lumière créé par les feuilles qui se balancent au gré du vent.
Il n'existe que dans le moment.

Guillaume Moschini
du
01
Jul
2014
au
30
Aug
2014
Né en 1970 , France. Guillaume Moschini vit et travaille à Paris, né à Nîmes en 1970, il a étudié à l’école des Beaux-Arts de Nîmes et a bénéficié de l’enseignement de Claude Viallat et Patrick Saytour.
Guillaume Moschini s’en remet totalement à la couleur. C’est à main levée, d’un geste sûr et précis qu’il crée la forme ou plutôt les formes directement sur un support brut.
La peinture de Guillaume Moschini est d’une « illusoire simplicité », car il est question dans son œuvre d’un travail sur le rythme de l’espace et des couleurs qui doivent être pensées et ressenties. Guillaume Moschini puise ses forces dans la peinture abstraite américaine : Morris Louis, Kenneth Noland, Ellsworth Kelly. Tous sont des peintres de la couleur, souveraine !
