EXPOSITION EN COURS

"Komorebi" Frédéric Bouffandeau

du
29
Mar
2025
au
21
Jun
2025
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Komorebi, Ce mot désigne en japonais, le chatoiement de l'ombre et de la lumière créé par les feuilles qui se balancent au gré du vent. Il n'existe que dans le moment.

Fait de constructions et de dé-constructions, de découpes, de pliages, de superpositions, d'assemblages, de collages, l'ensemble des recherches questionne le motif en tant que sujet de peinture tout autant que peinture lui-même. Au travers des dessins, des peinture ou des céramiques, le motif est contraint par le support qui l'accueille. La couleur, les couleurs devrais-je dire, opèrent des déclinaisons, des variations sensibles de teintes, … chacune de ces déclinaisons offrant de nouvelles possibilités et chacune étant une nouvelle contrainte à la fois. Colorées, fraîches, vives, mes œuvres restent graphiques. Elles ont parfois quelque chose d'ornemental. Essentielles, sensibles, élégantes, toujours les œuvres montrent d'une grande cohérence, d'une diversité mesurée, résultats de variations ténues mais efficientes. Répétition et changement sont au centre de mon œuvre qui, rappelant la fragilité de l'existence, entrent en résonance avec la philosophie bouddhiste, avec l'idée d'un émerveillement constamment renouvelé.

"Mu" Jérémy LIRON

du
04
May
2024
au
27
Jul
2024
Du 4 mai au 27 juillet 2024, la galerie est heureuse de présenter la deuxième exposition personnelle de Jérémy Liron. Cette exposition intitulée «Mu» présentera un corpus d’œuvres récentes 2023 -2024.

« La tombe d’Ozu ne porte pas de nom. Seulement un signe chinois ancien – mu – qui signifie le vide : rien. »

Sur ces paroles, Wim Wenders quitte le petit cimetière de Kita-Kamakura où Ryu Chishu, acteur fétiche d’Ozu, est venu se recueillir.

Le vide, rien, la négation, l’absence, les formes de l’impermanence… le terme est à peu près intraduisible en français. Pour tant on reconnait là les caractéristiques du cinéma d’Ozu aux plans rigoureusement emboités et au développé presque somnambulique. 

Dans quelques tableaux j’ai cherché à m’approcher de l’architecture des maisons japonaises traditionnelles ou des temples dont les ouvertures donnent sur des jardins. J’y ai cultivé ce suspend, cette absence d’intrigue qui font tomber dans la conscience une dimension presque métaphysique de l’espace. La contemplation ou la méditation y prennent des tournures presque hallucinées.

« Les films d’intrigues trop élaborés m’ennuient. Naturellement, un film doit avoir une structure propre, autrement ce ne serait pas un film, mais je crois pourqu’il soit bon, il faut renoncer à l’excès de drame et à l’excès d’action. »confiait Ozu. 

Wenders dans l’avion qui le mène à Tokyo sur les traces du cinéaste : « ça me faisait du bien de regarde par la fenêtre. Si seulement on pouvait filmer comme ça. Comme on ouvre les yeux quelques fois : seulement regarder, sans vouloir rien prouver. »

 

Jérémy Liron Avril 2024.

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