EXPOSITION EN COURS

"Komorebi" Frédéric Bouffandeau

du
29
Mar
2025
au
21
Jun
2025
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Komorebi, Ce mot désigne en japonais, le chatoiement de l'ombre et de la lumière créé par les feuilles qui se balancent au gré du vent. Il n'existe que dans le moment.

Fait de constructions et de dé-constructions, de découpes, de pliages, de superpositions, d'assemblages, de collages, l'ensemble des recherches questionne le motif en tant que sujet de peinture tout autant que peinture lui-même. Au travers des dessins, des peinture ou des céramiques, le motif est contraint par le support qui l'accueille. La couleur, les couleurs devrais-je dire, opèrent des déclinaisons, des variations sensibles de teintes, … chacune de ces déclinaisons offrant de nouvelles possibilités et chacune étant une nouvelle contrainte à la fois. Colorées, fraîches, vives, mes œuvres restent graphiques. Elles ont parfois quelque chose d'ornemental. Essentielles, sensibles, élégantes, toujours les œuvres montrent d'une grande cohérence, d'une diversité mesurée, résultats de variations ténues mais efficientes. Répétition et changement sont au centre de mon œuvre qui, rappelant la fragilité de l'existence, entrent en résonance avec la philosophie bouddhiste, avec l'idée d'un émerveillement constamment renouvelé.

« Les années pop! » Antoine de MARGERIE

du
09
Jul
2022
au
24
Sep
2022
L’œuvre d’Antoine de Margerie, figurative dans sa première période, s’affirme aux alentours de 1964 à travers un engagement artistique se traduisant par une stylisation très poussée.

Ses tableaux, représentant des paysages, scènes intimes aux formes délicates et aux choix de couleurs étrangères au ton local révèlent une singularité traduite par un niveau d’équilibre « de ce qui sépare et ce qui unit, ce qui peut être comparé aux êtres et aux choses du monde physique et ce qui n’est la mesure de rien ».

Dans son livre (1) Anne Tronche écrit: «Dans ces années marquées par le succès du pop art et par l’intérêt remporté en France par la figuration narrative, Antoine de Margerie se démarque par une volonté de concevoir ses peintures autour du vécu et du songe, du concret et de l’imaginaire,
loin des thématiques contemporaines tels que la consommation,
l’esthétique des produits industriels, le paysage urbain. Ses toiles expriment alors le bonheur calme des intérieurs, la volupté d’un corps allongé, des courbes de couleurs franches. Les réalités les plus banales de la vie quotidienne sont soumises à un traitement chromatique arbitraire et à des cadrages suggérant une impression d’absence.

Antoine de Margerie pose ainsi comme préalable, sans en faire un argument théorique, l’impossibilité de la peinture à renvoyer à autre chose qu’à elle-même », marqueur d’une sobriété bien représentative de la personnalité de l’artiste.
Peu à peu, à la trentaine, Antoine de Margerie se convertit à l’abstraction.
Sa peinture semble avoir pris conscience de la nature très autonome de son nouvel espace pictural, elle exprime de plus en plus son désir d’entrer comme par effraction dans le territoire de l’abstraction géométrique inspirée de Mondrian ou de Malevitch.

La construction, l’agencement des éléments du tableau d’où la courbe s’absente peu à peu, sont désormais les maîtres-mots de l’artiste.
Les peintures, mêmes celles qui demeurent vives et audacieuses dans leurs traitements chromatiques vont affirmer au fur et à mesure des dispositifs plus contrôlés. Derrière cette rigueur obstinée va se révéler un univers suprasensible.
Ce choix de l’abstraction, de la «géométrie sensible» sera celui de la maturité et de toute son oeuvre de 1978 à 2005.

(1) Anne Tronche, Antoine de MARGERIE Antoine de Margerie; peintures et gravures.

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